terug naar huis (on rentre chez soi)

terug naar huis (on rentre chez soi) est l’une des activités auxquelles Benjamin Verdonck s’est attelé sous la bannière du cycle EVEN I MUST UNDERSTAND IT. Dans ce cycle d’installations, d’actions, d’activités et de tracts qui anime les rues d’Anvers, de Bruxelles, de Rotterdam, de Ljubljana... Verdonck donne corps à ce qui le préoccupe : l’absence de tout débat public portant sur les changements de notre écosystème, qui menacent d’être irréversibles. 

La source d’inspiration de terug naar huis est une vidéo de l’économiste Milton Friedman dans lequel il illustre les bienfaits du néo-libéralisme à l’aide d’un crayon, dont tous les éléments (le bois, le graphite, la gomme, la peinture, etc.) proviennent des quatre coins du monde pour, dit-il, guidés par une main invisible, se réunir comme par miracle dans ce crayon.

Le plan de Benjamin Verdonck est de déconstruire le crayon et d’en retourner chaque élément à son lieu d’origine respectif.
Ce plan – conçu en collaboration avec l’homme de théâtre Yves Degryse (Berlin) – est lentement devenu une réalité dans l’école primaire anversoise « Het Speelscholeke » (l’école à jouer) : un projet éducatif à long terme y a été mis sur pied, qui concrétisera le grand voyage de retour de tous les éléments constituants du crayon. C’est du moins le but de cette expérience...

La première visualisation de ce projet pour les enfants concernés et leurs parents est déjà un fait : Benjamin Verdonck et Yves Degryse ont tourné le petit film ci-joint, qui met Gille Kempynck en scène.
À suivre !

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