Guy Cassiers, Dominique Pauwels et Erwin Jans nous expliquent le processus de répétitions du MCBTH.

Le metteur en scène, le compositeur et le dramaturge de MCBTH lèvent le voile sur les préparatifs de leur nouveau spectacle, et en dégagent quelques lignes thématiques.

Après Onegin, Wolfskers et Sang et roses. Le chant de Jeanne et Gilles, Guy Cassiers et Dominique Pauwels se sont attelés ensemble à une nouvelle tâche. Guy Cassiers s’aventure pour la première fois dans le monde de Shakespeare. MCBTH sera une version « désossée » de Macbeth, avec six musiciens dans la fosse d’orchestre et trois chanteuses sur la scène. Le théâtre, l’opéra et la technologie visuelle ramèneront la tragédie shakespearienne de l’imagination à sa quintessence.

« Le développement de Macbeth – son envie croissante de tuer, de l’intériorisation de son conflit moral, son isolement, la perte de son emprise sur la réalité, l’enfer de son imagination – se traduit en ayant recours au chant et à la musique. Pour Dominique, le spectacle doit commencer comme une pièce de théâtre. Mais à mesure que Macbeth acquiert du pouvoir et commet plus de crimes, le média du théâtre s’effrite et un autre média le remplace : celui de l’opéra. Macbeth se perd tellement dans sa lutte pour le pouvoir que le monde autour de lui se dissipe. » – Erwin Jans

Harold Bloom : « La grande force de Shakespeare est l’intériorisation radicale et sa tragédie la plus intériorisée est celle qui se joue dans la conscience coupable de Macbeth. »

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