
A Day is a Hundred Years
Damaged Goods / Toneelhuis / Jozef Wouters
Erik Vlaminck écrit une nouvelle pièce de théâtre pour trois acteurs sur l’écrivain injustement oublié Roger Van de Velde (1925-1970). Geert van Rampelberg, Ben Segers et Wouter Hendrickx la jouent. Les pièces du puzzle d’une vie qui a volé en éclats. Parfois illuminées de soleil. Parfois noires de la misère la plus profonde. Le mal d’être enchâssé dans la beauté.
Le journaliste Roger Van de Velde (1925-1970) eut affaire à la justice parce qu’il avait falsifié des prescriptions pour obtenir du Palfium. Le médicament lui avait été prescrit par son médecin pour calmer la douleur à une époque où l’on ne soupçonnait pas son impact en termes d’accoutumance. Incompréhensible mais vrai : la dite fraude a valu à Van de Velde de passer – avec quelques courtes interruptions – huit ans en prison et asile psychiatrique. C’est dans cet environnement qu’il a écrit son œuvre littéraire, succincte mais de grande valeur. Une action engagée par des écrivains conduisit finalement à sa remise en liberté. Quelques semaines plus tard on retrouva Roger Van de Velde mort, assis à une terrasse du centre d’Anvers. Son décès était probablement dû à une overdose de Palfium. En l’an 2012, le (non-) traitement de prisonniers internés en Belgique demeure indigne d’un État-providence.
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