Et si le théâtre était l’estomac d’une énorme baleine ? Ou non, attendez, un écosystème futuriste, totalement inconnu ?
S’inspirant, entre autres, la poésie d'Inger Christensen et de l’éco-science-fiction de Jeff Vandermeer, Ezra Veldhuis et Bosse Provoost déploient tout l’appareil technique du théâtre pour ouvrir grand les portes de votre imagination. Dans Indoor Weather, la lumière, le son et les cintres sont mis à pied d’égalité avec les performeurs humains. Tous ces éléments s’imbriquent dans un jeu mystérieux dont les règles se situent juste au-delà de notre compréhension. Une lueur vert-de-gris tombe soudain sur scène et se répand ensuite comme une tache d’huile à travers le théâtre ; un acteur interprète des extraits du cycle de poèmes det (ça), l’ouvrage monumental de la poétesse danoise Inger Christensen, publié en 1969 ; des paysages sonores enflent et désenflent dans l’espace comme s’il s’agissait de zones de haute et de basse pression. Qui influence qui dans cet environnement en mutation permanente ? Qu’est-ce qui est dépendant de quoi ? L’environnement est-il un pilier ou un ennemi ?
In front of the mountains, and before the mountains
burn or break up as planned,
houses are set up, but just houses
that are not real houses, but just real
fronts of unreal houses
into which everyone can easily run
when an artificial rain begins
Devant les montagnes,
et avant que les montagnes ne brûlent
ou ne se désagrègent comme prévu,
des maisons sont construites,
mais juste des maisons
qui ne sont pas de vraies maisons,
mais juste de vraies façades
de maisons irréelles dans lesquelles
chacun peut aisément se précipiter
quand commence à tomber
une pluie artificielle
(français : traduction libre du poème extrait de det, Inger Christensen)
In front of the mountains, and before the mountains
burn or break up as planned,
houses are set up, but just houses
that are not real houses, but just real
fronts of unreal houses
into which everyone can easily run
when an artificial rain begins
Devant les montagnes,
et avant que les montagnes ne brûlent
ou ne se désagrègent comme prévu,
des maisons sont construites,
mais juste des maisons
qui ne sont pas de vraies maisons,
mais juste de vraies façades
de maisons irréelles dans lesquelles
chacun peut aisément se précipiter
quand commence à tomber
une pluie artificielle
(français : traduction libre du poème extrait de det, Inger Christensen)
conception, mise en scène, concept lumière
- Bosse Provoost
- Ezra Veldhuis
création & jeu
- Nathan Ooms
- Kristien De Proost
- Lobke Leirens
- Benjamin Cools
dramaturgie
- Sébastien Hendrickx
outside eye
- Edith Cassiers
assistance à la mise-en-scène
- Laurens Aneca
conception son
- Benne Dousselaere
conception costumes
- Carly Rae Heathcote
stage
- Milan van Bortel
remerciements à
- Max Pairon
texte
- Inger Christensen
Oorspronkelijk gepubliceerd door
- Gyldendal, geproduceerd in samenwerking met Gyldendal Group Agency.
production
- Toneelhuis
- P.U.L.S. - Project for Upcoming Artists for the Large Stage
coproduction
- De Grote Post
- C-TAKT
avec le soutien de
- Workspacebrussels
- Kunstencentrum BUDA
- de Tax Shelter van de Belgische federale overheid
- Casa Kafka Pictures Tax Shelter powered by Belfius